La plantation d'un olivier de grande taille demande la réalisation d'un trou suffisamment volumineux pour accueillir sa motte racinaire, mais aussi pour permettre une bonne reprise qui sera garante de la longévité de l'arbre et aussi de son bon ancrage au sol.

ADAPTER LE SOL POUR L'OLIVIER

Pour favoriser sa reprise et lui permettre de bien s'ancrer au sol, il faut que je réalise un trou de plantation de grandes dimensions.

En effet, les règles de l'art de la plantation de tout arbre indiquent de réaliser un trou d'un mètre cube.

Il existe deux raisons principales pour lesquelles il est conseillé d'agir ainsi:

• le fait que le type de sol n'est pas forcément naturellement adapté à l'arbre en question, il faut donc en profiter pour réaliser des apports (amendements) de matériaux adéquats (selon le type de sol: tourbe, terreau, sable, terre argileuse...).

•  L'autre raison étant que l'endroit choisi pour la plantation peut se trouver dans un sol compact (cailloux, pierres, roche mère...) qui empêche la propagation des racines qui auraient du mal à s'installer et mettrait en péril le bon ancrage de l'arbre.

LES DÉSAVANTAGES DE MON SOL

Le pH de mon sol est très acide (pH4.5), ce qui n'est pas adapté à la culture de l'olivier, il vaut mieux que j'améliore sa structure.

Le sol de mon jardin est sableux, c'est plutôt un avantage pour réaliser le trou.

A l'inverse, il possède un gros désavantage, en effet, à environ cinquante centimètres de profondeur, se trouve une couche de grès appelée alios.

Cette couche est dure et relativement imperméable à la pénétration racinaire, elle est constituée d'oxydes fériques.

Je dois absolument casser cette couche pour installer mon arbre.

L'arbre est cultivé dans un pot d'environs 350 litres, qui a un diamètre de 90 cm et une profondeur de 40 cm.

C'est une raison supplémentaire pour réaliser un trou suffisamment gros, pour accueillir la motte racinaire entière.

Au moment de la mise en place de l'arbre, je m'assure de le positionner en fonction de ses différentes faces.

Il reste à combler les espaces libres entre la motte et le reste du trou avec le mélange de terre que j'ai réalisé.

Pour finir, un arrosage copieux permettra au mélange terreux de se positionner de façon adéquate auprès des racines.

Il faudra ensuite, pendant deux ans, arroser régulièrement en périodes sèches.

L'olivier étant un arbre à feuillage persistant, dans mon sol sableux, il faudra que je sois vigilent en été, mais aussi à la sortie de l'hiver, car fin février, début mars, il peut y avoir une période sèche.